Immigration : 38 migrants sur le point d’être rapatriés du Portugal

Immigration : 38 migrants sur le point d’être rapatriés du Portugal
Un documentaire de Agence Presse Audio
Des migrants, parmi lesquels de jeunes enfants, se sont échoués le 8 août 2025 sur les côtes de l’Algarve, au sud du Portugal
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
12 Août 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Des migrants, parmi lesquels de jeunes enfants, se sont échoués le 8 août 2025 sur les côtes de l’Algarve, au sud du Portugal. A bord d’une embarcation en bois, ils ont accosté près de Sagres après une traversée de cinq jours depuis le Maroc, marquée par des conditions extrêmes. Le voyage a coûté la vie à quatre personnes en mer, selon le témoignage d’un habitant ayant rencontré certains des rescapés à leur arrivée.
Composé de 25 hommes, 6 femmes et 7 enfants dont le plus jeune n’a qu’un an, le groupe a été rapidement pris en charge par les autorités portugaises. Dès le lendemain de leur arrivée, un juge du tribunal de Silves a statué sur leur sort : les migrants devront quitter le territoire dans un délai de vingt jours, sous peine d’expulsion forcée. En attendant leur départ, ils resteront en détention, hébergés temporairement dans un pavillon mis à disposition par la mairie de Vila do Bispo, spécialement aménagé pour les accueillir dans des conditions jugées dignes. La sécurité du site est assurée par la Garde nationale républicaine, épaulée par les pompiers et les services de protection civile.
Le ministre de la présidence, António Egrejas Leitão Amaro, a salué la réactivité de la justice et des forces de l’ordre, soulignant la bonne coordination des services de surveillance maritime, malgré l’étendue du littoral portugais. Il a tenu à féliciter les autorités pour avoir su garantir la sécurité des frontières du pays.
Sur le plan judiciaire, seuls les adultes ont été ou seront présentés à la justice dans un délai de 48 heures. Les enfants, protégés par des dispositifs juridiques spécifiques au niveau national et international, ne sont pas concernés par cette mesure.
Concernant une éventuelle demande d’asile, l’exécutif s’est montré inflexible : aucune requête ne sera instruite. Le ministre a appelé à ne pas spéculer sur les motivations des migrants ni sur leur destination finale. Une fois les procédures judiciaires closes, le dossier sera transmis à l’Agence pour l’intégration, la migration et l’asile (AIMA), en charge de l’organisation des opérations de rapatriement.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Récit : Marie-Paule N’GUESSAN
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