Immigration : l’Algérie continue d’expulser les subsahariens vers le Niger

Immigration : l’Algérie continue d’expulser les subsahariens vers le Niger
Un documentaire de Agence Presse Radio
Pays nord-africain doté d'un littoral sur la mer Méditerranée, l’Algérie passe pour être championne dans l’expulsion des subsahariens de son territoire vers le Niger voisin
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
20 Juin 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Pays nord-africain doté d'un littoral sur la mer Méditerranée, l’Algérie passe pour être championne dans l’expulsion des subsahariens de son territoire vers le Niger voisin.
En 2023, d’après Médecin sans frontière (MSF), plus de 22 250 migrants subsahariens ont été expulsés à Assamaka (ville du Niger à la frontière de l’Algérie). Selon les sources, Alger en a expulsé entre 7 000 et 9 000 autres depuis le début de l’année 2024, provoquant un raidissement diplomatique avec le Niger.
Ces Africains qui fuient les guerres, la famine et parfois la politique autocratique de leur pays… à la recherche d’un mieux-être, se voient refoulés par les autorités algériennes comme des malpropres.
Une fois refoulés, ces migrants se retrouvent à Assamaka, (première ville en territoire nigérien, située en plein désert).
Selon Charlotte Oberti, journaliste InfoMigrants, 10 milles migrants ont été expulsés à Assamaka depuis janvier 2024.
Elle donne les raisons de cette situation
Les migrants marchent des kilomètres pour arriver à Assamaka à une température de 40° voire plus.
Exposés à la chaleur écrasante dans une région où l’eau se fait rare et avec des ressources limitées, ces migrants manquent de nourriture et d’accès aux soins. Ce qui occasionne souvent des décès.
L’Organisation non gouvernementale (ONG), Alarme Phone Sahara, a dénoncé la mort de personnes migrantes à Assamaka, entre les mois de Mars et Mai 2024.
Certains migrants exténués des expulsions, lancent un appel aux autorités de leur pays d’origine afin d’être rapatriés et quitter cet environnement catastrophique.
C’est le cas de ces sénégalais qui désirent retourner au Sénégal
D’autres par contre, ne renoncent pas à leur rêve de l’Europe et récidivent malgré les nombreuses expulsions.
Un migrant guinéen en parle
Le centre de transit d’Assamaka compte plus de 4000 migrants de diverses origines d’Afrique, vivant dans des conditions pénibles.
Texte : Mina T. DEMBELE
Voix : Clara TOHOURI
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