Immigration : plus de 600 migrants secourus en mer par les autorités tunisiennes, 18 corps repêchés

Immigration : plus de 600 migrants secourus en mer par les autorités tunisiennes, 18 corps repêchés
Un documentaire de Agence Presse Audio
La garde nationale de Tunisie a secouru dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mars 2025
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
18 Mars 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
La garde nationale de Tunisie a secouru dans la nuit du dimanche 16 au lundi 17 mars 2025, 612 migrants subsahariens qui tentaient de rejoindre illégalement l’Europe. Parmi ces candidats à l’immigration clandestine, l’on a trouvé 18 corps dont ceux d’enfants.
C’était lors d’opérations menées au large de la région de Sfax, au centre-est de la Tunisie, après que les embarcations des migrants clandestins aient chaviré ou subi des pannes.
Selon plusieurs médias se basant sur des vidéos diffusées sur internet, l’on aperçoit des migrants épuisés, des femmes et des enfants principalement, munis de grandes bouées noires, dont certains avaient l’air déjà mort. Un corps flottant sur mer, et des migrants en détresse sur un bateau de plus grande taille, tandis que d’autres tentaient de nager vers les navires de sauvetage.
Par ailleurs, une scène poignante montre une femme soulevant laborieusement un enfant inerte, manifestement décédé, à bord du bateau des sauveteurs. D'autres migrants, visiblement épuisés, reçoivent de l'eau distribuée avec précaution par les secours.
Selon un communiqué de la direction de la garde nationale tunisienne, publié le lundi 17 mars 2025, des unités de la garde maritime ont réussi à déjouer plusieurs tentatives distinctes de traversée clandestine vers l’Europe.
En raison de sa proximité avec l'Europe, notamment avec l’île italienne de Lampedusa située à moins de 150 km des zones côtières, la Tunisie, tout comme la Libye, est devenue un principal point de départ pour les migrants en quête de vie meilleure en Occident.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Récit : Massi de GANHOUE
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