La présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) du Maroc, Amina Bouayach, a été élue à l’unanimité, présidente de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme (GANHRI).

C’était le mardi 11 mars 2025, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Alliance mondiale tenue au Palais des nations à Genève (Suisse), en marge de la 58^e session du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des nations unies (ONU).

Représentant ainsi l’Afrique à la tête du GANHRI, la responsable marocaine a bénéficié du soutien des autres composantes régionales de l’Alliance, notamment l’Amérique, l’Asie-Pacifique et l’Europe, dans le processus de vote, supervisé par le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (OHCHR).

Cette élection intervient quelques mois après l’appui du Réseau africain des institutions nationales des droits de l’Homme(INDH), qui a formellement soumis la candidature de Amina Bouayach à la présidence de l’Alliance en janvier 2025.

Elle succède à ce poste, Maryam Al-Attiyah, présidente du Comité national des droits de l’Homme du Qatar. Le poste de secrétaire de l’Alliance mondiale, qui était occupé par la nouvelle présidente Amina Bouayach, est désormais occupé par Alyson Kilpatrick, présidente de la Commission des droits humains en Irlande du nord.

L’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’Homme est un réseau mondial d’institutions des droits humains, qui œuvre pour la protection et la promotion des droits fondamentaux à l’échelle mondiale. En tant que présidente de cette organisation, Amina Bouayach aura pour mission de renforcer les efforts collectifs pour la défense des droits humains à travers le monde.

Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Massi de GANHOUE