Une nouvelle page s’ouvre dans les relations entre la Côte d’Ivoire et la Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC). Le lundi 12 mai 2025, à Abidjan, un accord a été signé entre les deux parties pour l’ouverture d’un bureau de représentation de l’institution financière régionale sur le sol ivoirien.

Un moment salué par Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, qui a souligné que cet accord marque une étape importante dans la collaboration de l’Etat ivoirien avec la BIDC. Il a précisé que le texte encadre les modalités d’installation de la Banque, tout en définissant les privilèges et immunités nécessaires à son bon fonctionnement.

Du côté de la ministre de l’économie, du Plan et du développement, Nialé Kaba, le ton est également enthousiaste. Pour elle, cette convention s’inscrit dans la droite ligne de la vision du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, qui est de faire de la Côte d’Ivoire un pôle régional incontournable. Le nouveau bureau aura d’ailleurs une portée sous régionale, avec une couverture étendue à cinq autres pays notamment le Liberia, la Sierra Leone, la Gambie, la Guinée-Bissau et le Sénégal.

Depuis sa création en 1999, la BIDC n’était présente physiquement que sur le territoire togolais. Cette implantation dans la capitale économique ivoirienne marque donc un tournant pour l’institution financière.

Et pour George Donkor, président de la BIDC, le choix de la Côte d’Ivoire ne doit rien au hasard. Il a affirmé que « La Côte d’Ivoire est un pays attractif, une terre d’opportunités et cette initiative est un signal fort envoyé aux investisseurs ». Il a aussi insisté sur la volonté de la Banque de renforcer ses liens avec le secteur privé ivoirien.

Avec cette installation, la Côte d’Ivoire consolide un peu plus son rôle de locomotive économique dans la sous-région. Une dynamique que le gouvernement entend bien accompagner, en soutenant activement l’ancrage de la BIDC sur son territoire.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Massi de GANHOUE