A peine libérée le vendredi 3 février 2023, la présidente d’Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) Pulchérie Edith Gbalet et ses camarades seront face aux juges de la Cour de cassation le 23 février 2023.

La nouvelle a été publiée par Pulchérie elle-même sur ses réseaux sociaux. Cette nouvelle étonne l’Ivoirien lambda mais pas les personnes en connaissances des mesures judiciaires. Car l’activiste avec été libérée provisoirement.

 Après 5 mois de détention à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), l’activiste ivoirienne, Pulchérie Edith Gbalet, a bénéficié d’une liberté provisoire dans la nuit du vendredi 3 février.

Arrêtée puis incarcérée à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan(MACA), la présidente était accusée « d'entente avec les agents d'une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d'Ivoire, de manœuvres de nature à jeter le discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l'ordre public » le 22 août 2022.

Pour rappel, la présidente de ACI avait pris la tête d’un vaste mouvement de protestation contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara en 2020, jugé illégal par certains opposants ivoiriens.

La juridiction devant laquelle Pulchérie fera face, est la Cour de cassation qui peut prononcer la cassation et l'annulation des décisions de justice qui sont rendues au prix d'une méconnaissance de la loi1, ou à l'inverse rejeter le pourvoi, rendant définitive la décision attaquée.

Texte : SACRE Abel

Voix : Romary DOFFOU