Le Conseil de sécurité des Nations Unies est sur le point de rendre son verdict sur une résolution qui pourrait redéfinir la position internationale concernant l’épineux dossier du Sahara occidental. Le vote, prévu le vendredi 31 octobre 2025, est particulièrement scruté, car il intervient dans un contexte où l’ONU elle-même a émis un avis notable sur l’avenir du territoire.

Selon des sources onusiennes, une autonomie du Sahara occidental sous la souveraineté du Maroc pourrait constituer la solution la plus viable pour clore un conflit qui perdure depuis un demi-siècle. Cette position des Nations Unies met en lumière l’option marocaine comme une voie potentielle vers la stabilisation régionale.

Le territoire du Sahara occidental est au cœur d’une longue dispute territoriale. D’un côté, le Maroc revendique cette région comme sienne. Pour résoudre le différend, Rabat a soumis aux Nations Unies, dès 2007, un plan d’autonomie détaillée.

Ce plan prévoit la création d’une autorité locale – législative, exécutive et judiciaire – qui serait élue par les habitants du Sahara occidental. Le Maroc, quant à lui, conserverait le contrôle des fonctions régaliennes cruciales : la défense, les affaires étrangères et la religion.

De l’autre côté, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, s’oppose à cette solution et milite pour l’établissement d’un État indépendant. Le Polisario exige l’organisation d’un référendum d’autodétermination qui inclurait L’indépendance comme option possible pour les Sahraouis.

La résolution qui sera votée le vendredi 31 octobre par le Conseil de sécurité devrait donc apporter des clarifications sur la voie diplomatique privilégiée par la communauté internationale, dans l’espoir de débloquer cette situation qui paralyse la région depuis des décennies.

Texte et récit : Sam Rivers