« Pas de panique », c'est qu'affirmé le docteur Ousmane Faye, responsable du département de virologie à l’Institut Pasteur de Dakar : la variole du singe (« monkeypox » en anglais) est endémique dans plusieurs pays d’Afrique.

Mais face à l'augmentation des cas notamment au Nigéria, en RDC et en Centrafrique, il faut anticiper.

Observée en Europe depuis plusieurs semaines, la variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

« Il y avait peu de labos qui pouvaient faire des diagnostics, maintenant l’idée, c'est que tous puissent le faire chez eux, parce que plus le diagnostic est précoce, plus les mesures qu’on doit prendre sont efficaces. Comment il faut prélever, comment interpréter les résultats, tout cela a fait l’objet d’une discussion qu’on a eue dans cet atelier, donc c’est vraiment un ensemble qui devrait permettre aux laboratoires d’être équipés pour tester les cas suspects dans leur pays. »

Ces propos sont du docteur Ousmane Faye du Sénégal, pays où a eu lieu cet atelier.

Ces spécialistes se sont réuniront au Sénégal sous la houlette de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le jeudi 21 juillet 2022 pour prendre des mesures préventives contre la variole du singe.

Pour rappel, les maladies transmises par les animaux sont très nombreuses : on peut nommer les maladies virales comme la rage, la fièvre jaune, la dengue, etc. celles qui sont bactériennes telles que la brucellose, le charbon, etc., et les maladies parasitaires comme le téniasis, la toxoplasmose, etc.

Texte : Sacré Abel