Les défis de la couverture maladie universelle

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Les défis de la couverture maladie universelle

Un documentaire de Agence Presse Radio


Pour que le projet de la Couverture maladie universelle soit couronné de succès, un certain nombre de défis doivent être relevés.

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Agence Presse Radio


Mise en ligne

22 Novembre 2022


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Agence Presse Radio


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Agence Presse Radio

Pour que le projet de la Couverture maladie universelle soit couronné de succès, un certain nombre de défis doivent être relevés.

Les hésitations de la population

L’idées de couverture maladie est nouvelle sous le ciel ivoirien. Car il n’a jamais été mis en œuvre avant l’arrivée du président Ouattara au pouvoir. Certes il a été évoqué sous l’ex-président Laurent Gbagbo mais jamais mis en œuvre. Or l’Ivoirien se méfie des idées novatrices. Il préfère observé et y adhérer après que des témoignages le rassurent. C’est pourquoi depuis mars 2019, le projet de la CMU traine encore, les populations ne courent pas pour y adhérer.

Il n’y a pas l’argent !

Une autre difficulté à laquelle se bute la CMU est la non circulation de l’argent. Il n’est secret pour personne que l’argent est devenu rare ces derniers temps. « L’argent travaille » disent certains pour justifier cette rareté de l’argent en circulation. Et beaucoup sont les personnes qui s’appuient sur cette situation quasi mondiale pour ne pas prêter crédit à la couverture maladie universelle.  Si nous évoquons le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est de soixante mille franc en Côte d’Ivoire en 2022 et que beaucoup sont ceux qui travaillent pour moins que ce barème, on comprendra ceux qui disent ne pas pouvoir adhérer à cette assurance maladie.

L’obligation repousse 

Face à la lenteur des populations à adhérer à la CMU, l’Etat a décidé de son obligation. Obligatoire pour retirer le permis de conduire, pour se présenter aux examens et concours d’entrée à la fonction publique, pour l’inscription dans les universités et collèges privé et publics, pour l’obtention du passeport…

En même temps que c’est obligatoire pour les cas suscités, mais l’obligation étant repoussant pour certaines personnes, elles se sentent forcées et restent réticentes.

Déjà assurés

Dans les services, les employeurs soumettent leurs employés à des assurances qui sont plus ou moins obligatoires. En sociétés lorsque ces personnes se retrouvent avec une autre obligation pour sensiblement la même assurance, elles développent un sentiment de rejet. Et c’est la CMU qui en souffre.

 

Texte : KRAMO (stagiaire)

Voix :  KRAMO (stagiaire)