Au Togo, la liberté de la presse est de plus en plus menacée, les journalistes étant souvent la cible de violences et d'intimidations. Ces attaques, qu'elles soient physiques ou psychologiques, compromettent non seulement la sécurité des reporters, mais aussi la qualité de l'information diffusée au public.

Le 29 septembre 2024, lors d’une rencontre du député sénégalais Guy Marius Sagna à Lomé, des bardeaux ont fait irruption faisant subir une agressions physiques toute l’assistance y compris les journalistes présents. Plus deux semaines après lors de la signature de leurs procès-verbaux à la police, les journalistes Yowo Klousse et Romuald Koffi se disent toujours inquiet face au non-respect de la liberté de la presse.

On les écoute

Des actes qui visent à faire taire les voix critiques et à dissuader les enquêtes sur des sujets sensibles tels que la corruption ou les violations des droits de l'homme. Une situation qui continue de fait craindre l’un des journalistes agressés le 29 septembre 2024.

On écoute Romuald Koffi

Dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, certains journalistes font l’objet de menaces au téléphone par des inconnus comme ça été le cas du journaliste Abgeko qui a pris le temps d’enregistrer les menaces de son interlocuteur.

En voici un extrait.

Le patronat de la presse togolaise et d'autres organisations de défense des droits humains s’insurgent et dénoncent cette situation alarmante. Elles appellent le gouvernement à garantir un environnement sûr pour les journalistes, en instaurant des mécanismes de protection et en poursuivant en justice les auteurs de ces violences.

On écoute Sylvestre Béni, secrétaire général du patronat de la presse Togolaise.

Cependant, la peur et l'autocensure commencent à se répandre, menaçant la pluralité des voix et la diversité des opinions dans le paysage médiatique togolais. Il est crucial que la communauté internationale et les organisations de défense des droits de l'homme interviennent pour protéger ces acteurs essentiels de la société.

La situation des journalistes au Togo appelle à une vigilance accrue et à une mobilisation collective pour défendre la liberté de la presse et garantir un espace démocratique où l'information peut circuler librement et en toute sécurité.

Texte et voix : Silvere BOSSIEI