L’une plus ancienne origine de la fête de Noël renvoie le 25 décembre en Egypte, vers l'an 270 avant notre ère. Le 25 décembre était la fête du “Soleil invaincu” et correspondait au solstice d'hiver fixé par le calendrier égyptien.

Cette date du 20 décembre fut choisie à l'origine pour substituer des fêtes égyptiennes (dites païennes) aux fêtes chrétiennes.

Une autre source renvoie le 25 décembre aux Saturnales, période pendant laquelle les esclaves jouissaient d'une apparente et provisoire liberté. Durant cette fête très populaire, l'ordre hiérarchique des hommes et la logique des choses sont inversés de façon parodique et provisoire : l'autorité des maîtres sur les esclaves est suspendue.

Les Saturnales sont, durant l'antiquité romaine, des fêtes se déroulant la semaine du solstice d'hiver qui célèbrent le dieu Saturne et sont accompagnées de grandes réjouissances populaires.

Par ailleurs, avant d'être une fête chrétienne, Noël était un rite païen qui célébrait le solstice d'hiver, son nom : Yule, en langage viking. C'était l'une des huit dates importantes ponctuant l'année dans les cultures nordiques. Chacune correspondait à un moment important du cycle des saisons et donnait lieu à des célébrations.

Pour la religion chrétienne, la fête de Noël n'existait pas. Ce n'est qu'à partir du IIe siècle, que l'Eglise recherche la date précise de la naissance du Christ. La date du 25 décembre fut fixée vers l'année 300 par Rome, afin de christianiser les rites issus de la culture populaire.

Les historiens s’accordent à reconnaître que, bien avant l’époque romaine, on fêtait en Europe, à la fin du mois de décembre, la renaissance tant attendue de la nature et l’espérance de vie nouvelle lors du solstice d’hiver.

Mais en revanche, il n’y a aucune précision sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque.

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI