En Iran, plus de 500 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année 2022.  Le décompte a été affirmé, lundi 5 décembre dans un communiqué de l'Organisation Non Gouvernementale (ONG), Iran Human Rights (IHR). Cette recrudescence du nombre d'exécutions par la peine de mort dans la République islamique suscite une vague d’inquiétude chez l’ONG.

Basée en Norvège, l’IHR cherche à confirmer d'autres cas de prisonniers condamnés qui auraient été exécutés par pendaison.

Une situation qui remue le pays dans tous les sens. En effet, l’Iran connait depuis la mi-septembre, des mouvements de contestation l’usage accru de la peine capitale par les autorités iraniennes.

De plus, le dénombrement de l’IHR fait également état de quatre personnes qui, selon des médias officiels, ont été exécutées dimanche 04 décembre après avoir été condamnées pour coopération avec Israël, pays en guerre depuis belles lurettes avec l’Iran.

Selon l'ONG, ces personnes ont été tuées sept mois seulement après leur arrestation. « Sans procès équitable, à huis clos devant le Tribunal révolutionnaire » (…) « Leurs peines sont dépourvues de toute validité juridique », a déploré le directeur d'IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, dans un communiqué. « Ces exécutions ont pour but de répandre la peur dans la société et de détourner l'attention du public des échecs des services de renseignement de la République islamique », a-t-il renchéri.

Notons qu’après la chine, l’Iran occupe le deuxième rang du pays qui exécute de plus en plus de condamnés avec au moins 246 exécutions en 2021. Relève Amnesty International, dans sa publication du 20 avril 2021.

Texte : Charles KOUAKOU

Voix : Charles KOUAKOU