L’arène politique ivoirienne vibre déjà pour la présidentielle du 25 octobre 2025. Parmi les prétendants, l’indépendant Ahoua Don Mello a officiellement donné le coup d’envoi de sa campagne en se ressourçant dans son village natal de Takié-Koudiokro, non loin de Bouaké. 

Ce pèlerinage aux origines, loin d'être anodin, est un impératif pour le candidat. Il s'agit pour lui de s'enraciner, de puiser la force nécessaire et de recueillir l'indispensable bénédiction de ses ancêtres et de ses parents.

Au cœur de cette visite : l'annonce formelle de sa candidature. Ahoua Don Mello a profité de l'occasion pour détailler ses projets. Il a exhorté ses parents à se muer en de fervents porte-voix pour relayer le message de sa campagne nationale à Bouaké et dans toute la région. 

Une ambition au service du développement Ses motivations sont claires et se résument en une seule et puissante ambition : œuvrer sans relâche pour le développement économique et social de la Côte d'Ivoire, et améliorer concrètement les conditions de vie de ses citoyens.

Écoutons le candidat expliquer la portée de son engagement.

Sa vision pour le pays est une véritable rupture : faire passer l'économie d'une dépendance aux matières premières à un modèle industriel robuste et moderne. Bouaké, futur pôle industriel 

Dans cette optique, Ahoua Don Mello a dévoilé son projet phare pour la région : transformer Bouaké en un pôle industriel incontournable, fer de lance de sa stratégie économique.

Il en parle dans cet extrait

Le tremplin vers la bataille électorale Fort de cette communion et de la bénédiction reçue de Takié-Koudiokro et de toute la région de Bouaké, Ahoua Don Mello a tenu son meeting de clôture de campagne à M'Batto, dans le Moronou. 

Désormais prêt, il s'apprête à affronter ses quatre autres adversaires lors du scrutin présidentiel du 25 octobre. L'indépendant a rechargé ses batteries et, nourri de la sève de sa terre natale, s'élance à la conquête du fauteuil présidentiel, avec la ferme intention de transformer l'essai en un destin industriel pour Bouaké et toute la Côte d'Ivoire.

Texte et récit : Sam Rivers