Atelier de formation : les médias engagés pour la lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire 

Atelier de formation : les médias engagés pour la lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire 

Violences basées sur le genre


Du 22 au 24 novembre 2021, les journalistes, presse, radio, télévision, blogueurs et ‘’influenceurs prennent part à un atelier de formation sur la lutte contre les violences basées sur le genre aux résidences Lymaniya, sises à la Riviera Golf. Cette formation est une initiative d’Engenderhealth avec la collaboration du ministère de la femme, de la famille et de l’enfant et la participation active du Fond des Nations Unies pour la Population.

Pendant deux jours, du 22 au 24 navembre 2021 les acteurs des médias participent à un atelier de formation sur la lutte contre les violences basées sur le genre. Cette formation a pour objectif de leur permettre de renforcer leurs capacités dans la mission qu’ils se sont assignée : lutter contre les violences basées sur le genre à travers leurs plumes, micros et claviers. Le lundi 22 était le premier jour de cette formation qui a réuni une trentaine de femmes et d’hommes de médias engagés dans cette lutte universelle, en prélude aux ‘’16 jours d’activismes’’ qui ont  lieu tous les 25 novembre. A rappeler que ces agents des médias ont été cooptés par le Réseau des Professionnels des médias Engagés dans La lutte contre les Violences Sexuelles (REPMEL-VS) que dirige Christiane Mahilé Souleymane. Monsieur Koffi Socrate, au nom du comité national de lutte contre les VBG a animé  la matinée du lundi. Il a commencé par le thème de cet atelier : « les médias engagés pour la lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire ». il a par la suite abordé  les généralités sur les VBG, ensuite les définitions des termes en lutte contre les VBG telles le Genre, le Sexe, pour enfin donner les six types de VBG qui sont : le viol, les agressions sexuelles, les agressions physiques, le mariage forcé, le déni de ressources,  d’opportunités et de services, et la maltraitance psychologique et émotionnelle. M. Koffi Socrate n’a pas fini sans donner le numéro vert d’assistance conseils et  de la prise en charge des survivantes des VBG : 1308,  un numéro à appels gratuits tous les jours ouvrables. Il a aussi rappelé que les mutilations génitales féminines (MGF) qui constituent une VBG sont interdites en Côte d’Ivoire depuis le 23 décembre 1998. Par conséquent, toute personne se rendant coupable de ce crime devra être dénoncée par le numéro vert. 
L’après midi s’est achevée par l’intervention de la présidente du REPMEL-VS Christiane Mahilé qui présenté son réseau et situé ses objectifs. 
Ces travaux ont été déclarés ouverts par M. Djiké Raymond Claude Directeur  de Cabinet,  représentant de la ministre de la femme, de la famille et de l’enfant.
Sacré Abel