RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat

RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat

RDC : le Conseil de sécurité de l'ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le 16 avril 2025, face à l’aggravation inquiétante de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC)

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17 Avril 2025


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Le 16 avril 2025, face à l’aggravation inquiétante de la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), le Conseil de sécurité des Nations Unies a exigé un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.
Il a également appelé à la réouverture urgente des couloirs humanitaires dans les zones occupées par des groupes armés.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs a présenté un rapport alarmant. Selon lui, le cessez-le-feu n’est toujours pas respecté, et les violations du droit international humanitaire ainsi que des droits humains persistent.
La crise humanitaire ne cesse de s’intensifier, affectant non seulement la RDC, mais aussi les pays voisins notamment le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda qui enregistrent une forte augmentation du nombre de réfugiés congolais.
Les violences perpétrées dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, toujours contrôlées par des groupes armés, continuent d’avoir des conséquences tragiques sur la population civile. Les femmes et les enfants en sont les premières victimes.
Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, a condamné l’ampleur des violences subies par les enfants. L’organisation estime qu’au plus fort du conflit cette année, un enfant a été violé toutes les 30 minutes.
Cette statistique glaçante révèle une crise structurelle, dans laquelle le viol et d’autres formes de violences sexuelles sont utilisés comme armes de guerre, visant à détruire des vies, des familles et des communautés entières.
Bien que la résolution 2773, appelant à un cessez-le-feu, ait été adoptée par le Conseil de sécurité, son application sur le terrain demeure très limitée. Les autorités congolaises continuent de solliciter l’aide de la communauté internationale afin que cette décision soit réellement mise en œuvre. Elles espèrent ainsi enrayer la spirale de violence qui déstabilise toute la région des Grands Lacs.
Texte et récit : Silvere BOSSIEI