Depuis le mardi 21 février 2023, les Noirs en provenance de l’Afrique subsaharienne ne sont plus acceptés comme habitants de la Tunisie. Pour cause, le président Kais Saïed en a ordonné par un discours anti-Noirs.

Aujourd’hui, plus de 300 ressortissants subsahariens, dont des enfants et des étudiants, ont été placés en garde à vue dans plusieurs villes tunisiennes entre les 14 et 16 février.

Les Ivoiriens vivant en Tunisie ne sont pas restés bouche bée et bras ballants. Ils sont allés à leur ambassade pour décrier cet état de fait

Comme nous l’avons entendu, ce n’est pas parce que des personnes vivent chez vous qu’ils faut les traiter comme des animaux.

Heureusement que les autorités diplomatiques ivoiriennes en Tunisie leur ont prêté une oreille attentive et ont décidé le rapatriement de ceux qui se sentent véritablement en danger de mort. Ces Ivoiriens qui ont osé se lever nous en parlent

Contrôles d’identité au faciès, arrestations abusives, absence d’assistance juridique : une vague de répression vise depuis début février les migrants subsahariens en Tunisie

Le 16 février 2023, dans une banlieue de l’ouest de Tunis, des travailleurs ivoiriens au compte d’un couple d’Ivoiriens, ainsi que les parents venus chercher leurs enfants, ont été emmenés au commissariat initialement pour un contrôle de papiers de résidence, rapporte le média Radio Libre Francophone, installée à Tunis.

Selon les Africains subsahariens qui sont en Tunisie, les conditions pour se mettre en règle du point de vue papiers sont très pénibles comme si on vous empêchait d’obtenir un titre de séjour. Dans le même temps, on vous châtie parce que vous n’avez pas de titre régulier de séjour. 

Dès lors, les migrants accumulent les pénalités, puisqu’ils ne peuvent pas obtenir de carte de séjour. Ils préfèrent alors tenter leur chance en Méditerranée.

Texte : SACRE Abel

Voix : Charles KOUAKOU