Tout commence le samedi 20 mai 2023, lorsque la commission électorale indépendante (CEI) convoque les partis politiques ivoiriens pour les informer de la publication de la liste électorale provisoire des élections locales et régionales de septembre 2023. Sur cette liste, le nom du leader du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et cinq cents autres personnes ne figurent pas.

Le professeur Danon Djédjé qui représentait le PPA-CI à cette rencontre a dû claqué la porte avec ses compagnons du jour, pour manifester séance tenante contre ce qu’il appelle « une injustice ». Dans le même ferveur, maitre Abiba Touré, membre du conseil juridique de Laurent Gbagbo est monté au créneau pour dénoncé le « tort » fait à son mentor. D’autres membres du parti ont à leur niveau animé des conférences, des réunions…pour expliquer la situation à leurs partisans et à l’opinion nationale. Katina Koné, le porte-parole du PPA-CI a dit la part de parole officielle de son parti. Il a avant tout décrier le mutisme des chancelleries occidentales en Côte d’Ivoire sur ce qui se passe sous leurs yeux

Katina a fini par indexer ces chancelleries qui prônent la démocratie d’assister avec complicité les injustices qui risquent de fouler au pied la démocratie

Le porte-parole du PPA-CI n’est pas passé par le dos de la cuillère pour accuser le gouvernement d’être responsable de tout ce qui pourrait arriver dans un moment où le pays a besoin de tous ses fils pour faire face à la situation de plus en plus difficile que traversent les populations 

Personne ne peut ou ne doit se soustraire d’une situation politique qui risque d’embraser le pays où il vit. C’est pourquoi nous appelons gouvernement et oppositions à la modération afin qu’un point d’accord soit trouvé au plus vite à cette situation encore embryonnaire avant qu’elle devienne virale et insupportable.

Texte : Sacré Abel

Voix : Christy