Mercredi 22 février 2023 Il est 12h. Nous sommes à la Paroisse Saint Luc Banabakintu d’Adjamé 220 logements. Les chrétiens Catholiques arrivent en grand nombre, adultes, jeunes, femmes, hommes et mêmes les élèves du primaire et secondaires accourent dans cette maison religieuse. La raison de ce rendez-vous est caractérisée par la prise des cendres qui symbolisent la reconnaissance que l’humain est de la terre et qu’il retournera à la terre, un rite d’humilité.

Le Père N’DEFOU-ANOMAN Yao Paul, curé de la ladite paroisse nous en dit plus

Le père-curé a rappelé aux fidèles que le mercredi des cendres est un jour de « purification » du corps et de l’esprit. C’est un jour de pénitence pour les chrétiens, qui repose sur la prière, l’aumône et le jeûne. Il marque le début de l’entrée en Carême.

Durant cette période, le curé de la Paroisse Saint Luc Banabakintu a exhorté les chrétiens catholiques à « réduire tous les faits et gestes, qui nous poussent à tomber dans le péché », demandant aux fidèles de s’approprier le thème de l’année du diocèse à savoir, » AMOUR ET VERITE SE RENCONTRENT, JUSTICE ET PAIX S’EMBRASSENT

Pour rappel, la ritualisation des cendres est liée à la pénitence dès l’Ancien Testament, notamment dans le Livre de Daniel et le Livre de Jonas : « Et je tournai ma face vers le Seigneur Dieu, me disposant à la prière et à la supplication par le jeûne, et avec le sac et la cendre » et « Le bruit étant parvenu jusqu’au roi de Ninive, il se leva de son trône, jeta bas son manteau, se couvrit d’un cilice et s’assit sur la cendre. »

Texte AKUGRE Éric

Voix : Clara TOHOURI