Ce mercredi 30 avril 2025 au soir, le Stade Olympique Lluís-Companys, en Espagne, sera le théâtre d’un affrontement XXL entre le FC Barcelone et l’Inter Milan, pour une demi-finale aller de la Ligue des champions qui promet intensité, technique et stratégie. Deux monuments du football européen vont croiser le fer, portés par des dynamiques différentes mais une ambition commune : atteindre la finale de Munich, prévue le 31 mai.

Le FC Barcelone, fort de ses cinq titres en Ligue des champions (1992, 2006, 2009, 2011, 2015), retrouve le dernier carré après plusieurs années d’errance sur la scène continentale. Emmené par Xavi, le club catalan affiche un visage rajeuni et offensif, avec des talents comme Pedri, Gavi, Raphinha, et bien sûr Lamine Yamal.

Face à lui, un adversaire expérimenté et redoutable : l’Inter Milan. Triple vainqueur de la compétition (1964, 1965, 2010), le club lombard entend bien reconquérir l’Europe après sa finale perdue en 2023. Avec une défense de fer – un seul but encaissé en phase de groupes – les hommes de Simone Inzaghi comptent sur la solidité de Bastoni, l’énergie de Barella et le réalisme de Lautaro Martínez pour faire déjouer le jeu catalan.

Ce duel s’annonce aussi tactique que passionnant. Quand Barcelone prône la possession, l’Inter excelle dans les transitions rapides et le réalisme. Le contraste entre la fougue catalane et l’organisation milanaise devrait offrir une opposition de styles captivante. Lamine Yamal, qui fêtera à cette occasion sa centième apparition sous le maillot blaugrana, aura l’occasion d’écrire une nouvelle page de sa jeune légende.

À seulement 17 ans, le jeune attaquant barcelonais a livré ses impressions sur la forme de son équipe et sur les forces de l’adversaire, tout en réagissant aux nombreuses comparaisons faites entre lui et Lionel Messi.

On l’écoute

Dans un stade prêt à vibrer, les Blaugranas espèrent faire le plein avant le match retour à San Siro. Mais attention aux Italiens : pragmatiques, organisés, et toujours dangereux quand on les croit affaiblis. L’Europe du football retient son souffle.

Texte et récit : Silvere BOSSIEI