Michel Ocelot, le réalisateur du célèbre film d'animation ‘’Kirikou’’, a participé au Festival International Gbaka Animation (FIGA) à Lomé, un événement qui célèbre le cinéma d'animation et attire un public enthousiaste. C’était du 23 au 27 octobre 2024 à Lomé dans la capitale Togolaise.

Son long-métrage ‘’Kirikou et la Sorcière’’, sorti en 1998, a marqué une étape importante dans le monde de l'animation. Inspiré d'un conte africain, le film raconte les aventures de Kirikou, un jeune garçon au remarquable esprit, qui défie la sorcière Karaba, tyranisant son village avec ses pouvoirs maléfiques.

Lors de son passage à Lomé, Ocelot a partagé les défis qu'il a rencontrés au début de sa carrière.

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Surnommé « Papa Kirikou », Ocelot était l’invité d’honneur du festival, qui propose une programmation riche incluant des projections de films d'animation dans divers lieux de la capitale togolaise, des panels d'experts, et des ateliers pratiques. Ces activités ont offert aux passionnés l'occasion d'explorer les multiples facettes de l'animation.

C’était aussi une chance pour Ocelot d'encourager les jeunes créateurs togolais à poursuivre leurs rêves, malgré les nombreux obstacles qu'ils rencontrent, tels que les coupures d'électricité comme le témoigne Mensah Tony Kpégba, jeune animateur 2D et 3D.

Le financement représente également un défi crucial. Bien que les jeunes soient formés, le manque de ressources peut freiner leur élan créatif. Le Togo possède un potentiel artistique impressionnant en animation, mais beaucoup de talents choisissent de s’expatrier à la recherche de meilleures opportunités, ce qui est préoccupant pour un secteur en plein essor, explique Daniel Atchali, organisateur du FIGA

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Malgré ces obstacles, l’avenir du film d’animation au Togo est prometteur. Avec un soutien accru et une meilleure structuration du secteur, le pays pourrait se positionner comme un acteur clé dans le domaine de l'animation.

Texte et voix : Silvere BOSSIEI