Editoriale du 30 octobre 2024 / Côte d’Ivoire/Retrait des noms de certains hommes politiques de la liste électorale : un sujet à odeur de bombe à retardement

Editoriale du 30 octobre 2024 / Côte d’Ivoire/Retrait des noms de certains hommes politiques de la liste électorale : un sujet à odeur de bombe à retardement

Editoriale du 30 octobre 2024 / Côte d’Ivoire/Retrait des noms de certains hommes politiques de la liste électorale : un sujet à odeur de bombe à retardement

Un documentaire de Agence Presse Radio


Comme un refrain connu de tous les habitants de la Côte d’Ivoire, « Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sont absents de la liste électorale ».

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30 Octobre 2024


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Comme un refrain connu de tous les habitants de la Côte d’Ivoire, « Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sont absents de la liste électorale ».

Bien que ces personnalités de notoriété publiques soient représentatives chacune à son niveau de certaines populations et porteurs d’idéaux, ni l’ancien président Laurent Gbagbo, ni son ancien ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, ni l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, tous les trois ne prendraient pas part aux prochaines joutes électorales, si la situation en restait là.

Le jeudi 18 janvier 2018 par un verdict controversé, ils avaient été condamnés par contumace pour certains, à des peines diverses. 

Charles Blé Goudé, ancien chef des Jeunes patriotes et coaccusé de Laurent Gbagbo à la CPI, avait quant à lui été déchu de ses droits civiques quand il avait été condamné par contumace à vingt ans de prison en 2019. Lundi 22 mai, il a déclaré ne pas être « surpris » de constater le maintien de sa radiation. « J’ai pris acte de la décision, mais j’ai mal », a-t-il déclaré sur une télé privée.

Guillaume Soro, après être tombé en disgrâce auprès du chef de l’Etat Alassane Ouattara, a écopé de la prison à vie en 2021, pour selon le juges, « avoir tenté de renverser le pouvoir ».

« Laurent Gbagbo est parmi les gens qui sont radiés et cela nous meurtrit, a déclaré à la presse Sébastien Dano Djédjé, un des cadres du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Mon parti refuse de s’associer à une telle injustice. » Selon lui, cela remet en cause le « processus électoral ».

Dans ce mélimélo politique, Justin Katinan Koné, président du Conseil stratégique et politique (CSP) du PPA-CI revient pour brandir l’acte du jugement par contumace de son mentor, en précisant que ce dernier bénéficie de tous ses droits et que durant ledit procès, le juge n’a jamais fait mention de la déchéance des droits du mis en cause

L’orateur continue pour dire que la supposée déchéance dont on parle est une simple fantaisie

Continuant, Katinan accuse le représentant du président de la république à la Commission électorale indépendante (CEI) d’avoir pris sur lui de radier l’ex-président Laurent Gbagbo

La presse, en tant que système d’alarme des peuples et éveilleur de conscience, ne peut tirer son la sonnette d’alarme, pour ne pas avoir la conscience chargée d’avoir manqué de faire son travail.

Le retrait ou l’absence de ces gros bonnets de la liste électorale, n’est pas chose à garantir la sérénité de la présidentielle 2025, surtout que des voix s’élèvent dans certaines officines pour dire que « sans leur mentor sur la liste électorale et des candidats, pas d’élection en 2025 ». 

Texte : SACRE Abel

Voix : Marie-Paule N’GUESSAN