Tragédie sur l’autoroute du nord : un carambolage meurtrier endeuille Abidjan

Tragédie sur l’autoroute du nord : un carambolage meurtrier endeuille Abidjan
Un documentaire de Agence Presse Audio
Ce mardi 27 mai 2025 restera gravé comme une journée, noir, sombre dans la mémoire des Abidjanais
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
29 Mai 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Ce mardi 27 mai 2025 restera gravé comme une journée, noir, sombre dans la mémoire des Abidjanais.
À la descente du Banco, sur l’autoroute reliant Yopougon à Adjamé, un terrible carambolage a bouleversé la circulation et endeuillé plusieurs familles.
Un bus bondé, un camion transportant des matériaux inflammables, et d'autres véhicules ont été pris dans une collision tragique, provoquant un incendie d’une violence rare.
Des flammes infernales ont englouti les carcasses métalliques, des passagers piégés ont hurlé à l’aide, certains n’ont pas pu être sauvés. Les témoins, les yeux embués de larmes, parlent de scènes insoutenables : des cris déchirants, l’odeur de la mort planait, pesante, au-dessus de l’asphalte noirci, quatre (4) corps calcinés, 19 blessés graves selon le bilan provisoire.
L’accident a semé un chaos routier, créant un embouteillage monstre. Les autorités ont conseillé aux automobilistes d’emprunter le 4e Pont ou l’ancienne route pour fuir cette portion devenue un théâtre de souffrance. Ce drame s’ajoute à une hausse alarmante des accidents dans le pays, qui ont déjà augmenté de 4 % en 2025.
Les jeunes, premières victimes, et les usagers de motos et tricycles, paient le plus lourd tribut. Malgré les efforts du gouvernement à travers la Stratégie nationale de sécurité routière, les routes restent meurtrières. Le président Ouattara, bouleversé, a demandé un plan d’action d’urgence.
Mais ce matin-là, aucune réforme n’a pu empêcher la tragédie. Des vies ont été arrachées dans l’horreur et la douleur. Et Abidjan pleure, encore une fois.
Texte et récit : Silvere BOSSIEI
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