le projet de constitution diversement apprécié

le projet de constitution diversement apprécié
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le projet de la nouvelle constitution du Mali se trouve dans un texte qui devrait être soumis à un référendum le 19 mars 2023 mais déjà des langues se délient pour dire qu’il fait un rétropédalage car mettant en cause la langue française.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
03 Mars 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le projet de la nouvelle constitution du Mali se trouve dans un texte qui devrait être soumis à un référendum le 19 mars 2023 mais déjà des langues se délient pour dire qu’il fait un rétropédalage car mettant en cause la langue française.
La présidence y voit « l’aboutissement d’un processus de renouveau démocratique », cristallisant « l’espoir de la nation tout entière ».
Et pourtant, le projet de Constitution du Mali, remis lundi 27 février 2023 au colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat est diversement apprécié par la classe politique et la société civile malienne.
Un des reproches faits à ce texte est que le français perd son statut de « langue d’expression officielle » au profit des nombreuses langues nationales parlées dans le pays et devient une simple « langue de travail ».
L’ancien ministre de la Justice Mamadou Ismaïla Konaté dénonce lui aussi la nature et le fond du projet. « La raison d’une révision constitutionnelle doit être de corriger ce qui a posé problème, or on fait l’inverse », explique M. Konaté.
Outre la présidentialisation du régime, le texte de projet de la nouvelle constitution prévoir que le président de la république pourrait être destitué le parlement en cas de faute grave.
En tout état de cause, les Maliens devraient pouvoir apprécier ce texte en référendum le 19 mars prochain.
Pour rappel, la première constitution au monde est attribuée aux Etats-Unis d’Amérique qui date de 1787. Mais si on se révère à l’historicité des choses, on se retrouve avec la charte de Kouroukan-Fouga ou charte du Mandén qui est un ensemble de règles juridiques proclamée en 1236 par l'empereur du Mandén Sondjada Kèta ou Soundiata Kéita (celui qui reçoit l’héritage en malinké Bambara).
Texte : SACRE Abel
Voix : Charles KOUAKOU
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