Actualité africaine : Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie

Actualité africaine : Netumbo Nandi-Ndaitwah élue présidente de la Namibie
Un documentaire de Agence Presse Radio
La Commission électorale de la Namibie a annoncé mardi 3 décembre 2024, l’élection de Netumbo Nandi-Ndaitwah, à la magistrature suprême avec 57,31 %
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
05 Décembre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
La Commission électorale de la Namibie a annoncé mardi 3 décembre 2024, l’élection de Netumbo Nandi-Ndaitwah, à la magistrature suprême avec 57,31 % des suffrages, dès le premier tour.
Agée de 72 ans, la première femme présidente de ce pays d’Afrique australe, occupait jusque-là, le poste de vice-présidente de l’Organisation du peuple du sud-ouest africain ou South west africa people's organisation (SWAPO), parti au pouvoir.
Celle que le pays a surnommé « NNN », en rapport avec son nom, s’est imposée face à son principal adversaire Panduleni Itula, qui est arrivé loin derrière avec seulement 25,5 % des voix dans cette élection qui a connu une participation de 76 %, mais aussi de nombreux cafouillages obligeant à prolonger le scrutin de plusieurs jours.
Figure de la lutte pour l’indépendance, Netumbo Nandi-Ndaitwah porte des positions conservatrices, étant notamment partisane d’une législation stricte en matière d’avortement.
Le parti de Netumbo qui dirige le pays depuis son indépendance en 1990, a également remporté les élections législatives qui se tenaient en même temps que la présidentielle, le 27 novembre 2024. La SWAPO a obtenu 51 sièges contre 20 pour le parti des Patriotes indépendants pour le changement ou Independent patriots for change (IPC).
Les élections législatives et la présidentielle ont dû être prorogées à deux reprises en raison de problèmes logistiques et techniques. Des cas de surchauffe des tablettes électroniques servant à vérifier les identités et les pénuries de bulletin dans de nombreux bureaux, ayant considérablement ralenti le scrutin, ont été soulignés par les missions d’observation de l’Union africaine (UA) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
D’interminables files d’attente constatés le premier jour du vote, ont obligé certains électeurs à abandonner, dans ce pays fier de sa paisibilité et de la solidité de sa démocratie, comptant 3 millions d’habitants, dont les deux tiers ont moins de 30 ans.
Panduleni Itula, leader du principal parti d’opposition l’IPC, a annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats de cette élection.
Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE
Voix : MASSI de Ganhoué
0 Commentaire(s)