L'ancien président gabonais Ali Bongo Ondimba, renversé lors du coup d’Etat militaire d’août 2023, a été libéré avec son épouse Sylvia Bongo et leur fils Noureddin Bongo Valentin. La famille est arrivée à Luanda, en Angola, le 15 mai 2025, selon des sources officielles.

Cette libération fait suite à une médiation menée par le président angolais João Lourenço, agissant au nom de l’Union africaine, et au terme d’un accord conclu avec les autorités gabonaises de transition dirigées par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, devenu président de la république à l’issue de la présidentielle du 12 avril 2025.

Depuis leur arrestation, Ali Bongo était assigné à résidence à Libreville, capitale gabonaise, tandis que son épouse et son fils avaient été détenus dans des conditions qualifiées de difficiles. Ils avaient ensuite été transférés en résidence surveillée début mai 2025, après des allégations de mauvais traitements, que les autorités gabonaises ont démenties.

Sous pression de la communauté internationale et à la suite de la réintégration du Gabon au sein de l’Union africaine fin avril 2025, le pouvoir gabonais a finalement accepté de permettre à la famille Bongo de quitter le pays.

L’Angola a offert l’asile et des garanties de sécurité à la famille de l’ex-chef d’Etat gabonais, mettant ainsi un terme à plusieurs mois de détention controversée.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Marie-Paule N’GUESSAN