Le président américain Donald Trump a vivement réagi mercredi 26 novembre 2025, après une fusillade qui a grièvement blessé deux membres de la Garde nationale, à seulement deux rues de la Maison- Blanche, à Washington la capitale. En début d’après-midi, un homme a ouvert le feu sur une patrouille avant d’être maîtrisé par d’autres militaires, au cours d’une intervention durant laquelle il a également été blessé. Après plusieurs informations contradictoires sur l’état des deux soldats originaires de Virginie-Occidentale, le directeur du Bureau fédéral d’investigation (FBI), Kash Patel, a confirmé qu’ils étaient dans un état critique.

Le suspect, présenté par plusieurs médias comme un ressortissant afghan arrivé aux Etats-Unis en 2021 après avoir collaboré avec l’armée américaine et l’Agence centrale de renseignement (CIA), a été rapidement placé au centre des accusations du président. Depuis la Floride, où il passe la fête de Thanksgiving, Donald Trump a qualifié la fusillade « d’acte de terrorisme » et a attribué la responsabilité de l’incident à la politique migratoire de son prédécesseur Joe Biden, accusé d’avoir laissé entrer « des millions » d’étrangers. Il a assuré que l’auteur présumé « paierait très cher » son geste et annoncé son intention de réexaminer l’ensemble des dossiers des Afghans admis sous l’administration précédente.

Sur place, les autorités locales ont indiqué que les tirs semblaient avoir été « ciblés », même si aucun mobile précis n’a pour l’heure été établi. Le quartier, particulièrement fréquenté, a été rapidement bouclé et de nombreux véhicules de police et de secours ont convergé vers la zone. L’attaque survient alors que Washington demeure fortement militarisée. 

Depuis août, plus de 2 100 membres de la Garde nationale y sont déployés sur ordre du chef de l’Etat, malgré l’opposition de la municipalité qui a récemment obtenu gain de cause devant les tribunaux. Quelques heures après les faits, le ministre de la Défense, Pete Hegseth, a confirmé l’envoi de 500 soldats supplémentaires, portant à plus de 2 500 le nombre de militaires présents dans la capitale.

Texte : La plume de la Bagoué

Récit : Marie-Paule N’GUESSAN