Boundiali, entre balafon et jazz : la nuit où Amsa Barry a ensorcelé les étoiles

Boundiali, entre balafon et jazz : la nuit où Amsa Barry a ensorcelé les étoiles

Boundiali, entre balafon et jazz : la nuit où Amsa Barry a ensorcelé les étoiles

Un documentaire de Agence Presse Audio


​​​​​​​Le 9 avril 2025, Boundiali ne respirait plus ; elle chantait. Sous un ciel chargé de promesses, la 9e édition du Djéguélé Festival

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Agence Presse Audio


Mise en ligne

11 Avril 2025


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Production

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Le 9 avril 2025, Boundiali ne respirait plus ; elle chantait. Sous un ciel chargé de promesses, la 9e édition du Djéguélé Festival a transformé la ville en un théâtre à ciel ouvert, où le balafon sénoufo s’est offert une nouvelle jeunesse vibrant au rythme du jazz. 

Sur scène, une silhouette s’avance. C’est Amsa Barry. Drapée de lumière et d’héritage, l’artiste burkinabè entame ses premières notes, et déjà, le public est suspendu. Elle ne joue pas ; elle convoque. À chaque frappe du balafon, à chaque envolée de sa voix, c’est toute l’Afrique qui parle, rêve et danse. 

Accompagnée de balafonistes habilités, Amsa livre une performance magistrale, fusion de traditions millénaires et de souffle contemporain. Son jazz ne trahit pas les racines, il les révèle autrement, comme un ancien feu rallumé dans l’âme des jeunes.

Le public, médusé, applaudit sans fin. Elus locaux, touristes, enfants du continent… tous unis, tous touchés. La scène du siège du Djéguélé devient temple, et Amsa, prêtresse d’un soir. 

Alors que le dernier accord résonne dans la nuit tiède, l’artiste s’approche du micro. Elle sourit, pose le regard sur la foule, et dit doucement : 

« Ce soir, le balafon a parlé en jazz, mais il a surtout parlé en nous. »

Au terme de cette soirée envoûtante, Amsa Barry à cœur ouvert, livre ses impressions.

On l’écoute

Alors que la scène s’éteignait, une certitude flottait dans l’air : le Djéguélé Festival n’était pas simplement un événement, mais un souffle renouvelé de la culture sénoufo, un cri de résilience et de fierté. Et à chaque édition, Boundiali, ce carrefour de la créativité, devient un peu plus le cœur battant de l’Afrique, où la tradition et l’avenir se rencontrent dans une danse ininterrompue.

Texte et récit : Silvere BOSSIEI