Burkina Faso : « Nous ne ferons plus des élections pour faire des élections » selon le premier ministre Apollinaire Kyélem

Burkina Faso : « Nous ne ferons plus des élections pour faire des élections » selon le premier ministre Apollinaire Kyélem
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le 7 mars 2024, le Premier ministre du Burkina Faso, docteur Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, rencontrait les partenaires techniques financiers (PTF).
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
08 Mars 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le 7 mars 2024, le Premier ministre du Burkina Faso, docteur Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, rencontrait les partenaires techniques financiers (PTF). A cette occasion, il a annoncé les priorités du gouvernement avant de faire une sortie du moins fracassante sur la tenue des élections dans son pays.
A écouter le Premier ministre burkinabé, les élections dans son pays doivent répondre aux besoins de l’heure et non satisfaire des idéaux fantaisistes qui présentent la démocratie comme l’âme d’un peuple, indispensable à la vie.
Joachimson Kyélèm de Tambèla continue pour dire que « si les élections étaient un moyen de développement, son pays et la plupart des pays africains seraient déjà développés. Car depuis les années 1960, des élections ont lieu tous les cinq ans en Afrique sans que cela puisse amener les pays au développement, ne serait-ce que d’un iota. Bien pire, elle est source de troubles, de désordres et de mésentente entre les composantes du peuple.
Le Premier ministre revient pour dire sa vision quant à l’opportunité d’une élection
Pour conclure, le chef du gouvernement burkinabè appelle les partenaires techniques financiers, tous ceux qui veulent travailler avec le Burkina Faso à s’adapter et à épouser cette vision.
Il pense qu’autant le Burkina Faso n’a jamais dit aux Français, aux Américains etc. quand est-ce qu’ils doivent organiser leurs élections, ceux-ci devraient laisser les autres pays décider de leur avenir politique à tout point de vue.
Texte : SACRE Abel
Voix : Reine KOUAKOU
0 Commentaire(s)