COP 27 en Egypte : les dégâts causés par les catastrophes climatiques au cœur des discussions

COP 27 en Egypte : les dégâts causés par les catastrophes climatiques au cœur des discussions
Un documentaire de Agence Presse Radio
La Conférence des Parties (COP) a été instituée lors de l'adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au sommet de la Terre à Rio de Janeiro(Brésil) en 1992. Elle est l'organe suprême de la convention et se réunit chaque année depuis 1995.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
07 Novembre 2022
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
La Conférence des Parties (COP) a été instituée lors de l'adoption de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) au sommet de la Terre à Rio de Janeiro(Brésil) en 1992. Elle est l'organe suprême de la convention et se réunit chaque année depuis 1995.
La 27e Conférence Climat s’est officiellement ouverte, le dimanche 6 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte.
L’ordre du jour était essentiellement technique puisqu’il s’agissait de définir les points qui seront abordés dans les négociations. Très attendue par les pays vulnérables, la question de l’indemnisation des dégâts causés par les catastrophes climatiques sera bien à l’agenda officiel, pour la première fois.
Avec la pression exercée partout par le réchauffement climatique, et particulièrement douloureuse dans les pays pauvres et émergents (du Nigeria au Pakistan, de la Somalie aux Philippines) la question se pose avec de plus en plus d’acuité, tandis que l’efficacité des COP est bruyamment interrogée.
Un an après la Conférence Climat de Glasgow, quelque 40 000 participants (délégations, médias, ONG, entreprises, observateurs…) sont attendus dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, entre une mer Rouge aux coraux souffreteux et les portes du désert.
A cette ouverture, il s’agissait en réalité d’un passage de témoin ou d’une véritable patate chaude entre les deux présidences de COP, du Britannique Alok Sharma à l’Égyptien Sameh Shoukry, le dimanche à Charm el-Cheikh.
On se souvient, le monde avait quitté Alok Sharma larmoyant et demandant pardon à l’issue d’une COP26 exténuante pour des résultats bien maigres au vu des enjeux. On l’a retrouvé ragaillardi à la tribune ce dimanche midi, adressant un satisfecit à ses équipes : « Grâce à notre travail, nous avons achevé notre objectif : nous avons gardé le 1,5°C vivant », objectif et loi d’airain de l’Accord de Paris, qui vise à contenir le réchauffement sous la barre des 2°C et idéalement à 1,5°C. « La présidence britannique a montré que des progrès sont possibles, arrivent et continuent », a-t-il dit, tout en reconnaissant « l’échelle du défi qui reste devant nous ».
Texte : SACRE Abel
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