CULTURE / Journée mondiale du patrimoine audiovisuel : l’UNESCO alerte sur la nécessité de préserver la mémoire visuelle et sonore de l’humanité.
CULTURE / Journée mondiale du patrimoine audiovisuel : l’UNESCO alerte sur la nécessité de préserver la mémoire visuelle et sonore de l’humanité.
Un documentaire de Agence Presse Audio
Les images, les sons et les films racontent l’histoire des peuples. À l’occasion de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, célébrée le lundi 27 octobre 2025, l’UNESCO a rappelé l’importance cruciale de préserver et valoriser ces archives, véritables témoins de notre mémoire collective.
Un documentaire de
Agence Presse Audio
Mise en ligne
28 Octobre 2025
Réalisation
Agence Presse Audio
Mise en onde & mix
Agence Presse Audio
Illustration
Agence Presse Audio
Production
Agence Presse Audio
Les images, les sons et les films racontent l’histoire des peuples. À l’occasion de la Journée mondiale du patrimoine audiovisuel, célébrée le lundi 27 octobre 2025, l’UNESCO a rappelé l’importance cruciale de préserver et valoriser ces archives, véritables témoins de notre mémoire collective.
Instituée en 2005, cette journée commémore l’adoption par l’UNESCO, en 1980, de la Recommandation pour la sauvegarde et la préservation des images en mouvement. Elle vise à sensibiliser les États et les citoyens aux risques qui menacent le patrimoine audiovisuel mondial : détérioration des supports physiques, obsolescence technologique et manque de ressources pour la conservation.
Sous le thème « Votre fenêtre sur le monde », l’édition 2025 souligne que les documents sonores et visuels ne sont pas de simples archives, mais des témoins vivants de nos cultures, de nos conflits et de nos espoirs. L’audiovisuel joue désormais un rôle majeur dans la diffusion culturelle, l’éducation et le débat citoyen, façonnant notre compréhension du monde.
En Afrique, la vitalité du secteur audiovisuel est indéniable : essor des chaînes numériques, explosion des réseaux sociaux, montée des podcasts et plateformes locales. Cependant, cette expansion s’accompagne de défis structurels persistants : infrastructures limitées, insuffisance de financements, rareté des spécialistes de l’archivage et enjeux de pluralisme médiatique.
Dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, cette journée revêt une résonance particulière. Elle invite à percevoir l’audiovisuel non comme un simple instrument de communication, mais comme un héritage à sauvegarder pour les générations futures.
À l’ère du tout-numérique, la fragilité du patrimoine enregistré demeure sous-estimée. Les experts avertissent : sans action concertée, une grande partie de notre mémoire sonore et visuelle pourrait disparaître dans les dix à quinze prochaines années.
Texte et récit : Marie-Paule N’GUESSAN



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