Déguerpissement : les Ebriés d’Adjamé village refusent de devenir des ‘’apatrides ‘‘

Déguerpissement : les Ebriés d’Adjamé village refusent de devenir des ‘’apatrides ‘‘
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le vent de déguerpissements qui souffle sur Abidjan est aux portes d’Adjamé village. Situé en plein centre de la commune d’Adjamé, ce village qui est à l’origine de la quasi-totalité des communes de la ville d’Abidjan (Adjamé, Plateau, Cocody, Abobo, etc..)
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
04 Mars 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le vent de déguerpissements qui souffle sur Abidjan est aux portes d’Adjamé village. Situé en plein centre de la commune d’Adjamé, ce village qui est à l’origine de la quasi-totalité des communes de la ville d’Abidjan (Adjamé, Plateau, Cocody, Abobo, etc..) est menacé de disparition selon ses habitants et originaires.
A l’origine de ce qui oppose les Tchaman (appelés Ebrié) aux autorités du District autonome d’Abidjan, le 4e pont qui quitte Yopougon en traversant la lagune pour poser ses pieds à Adjamé, précisément au quartier Rouge.
A écouter Nangui Boua Chérubin Isaac, chef de ce village, le peuple qui réside dans ce village a toujours été sur ce site… il y aurait une tentative de les expropriés de leurs terres sans aucun dédommagement
Le Chef continue pour dire que Adjamé village n’a jamais signé de protocole avec l’Etat de Côte d’Ivoire, que ce qui est considéré comme tel a été arraché au forceps à un individu et non au village. A ce titre, les villageois de Bidjan Djemin (nom originaire du village d’Adjamé) demandent le dédommagement de leurs terres arrachées depuis les années coloniales.
Selon Mobio Prospèr le secrétaire général de la chefferie, l’Etat ivoirien voudrait les exproprier de leurs terres en faisant d’eux des apatrides
Cette conférence qui s’est tenue sous le préau de la chefferie d’Adjamé village, avant de se déporté dans le cabinet du chef Nangui avait à la table de séance, Mobio Prosper le secrétaire général, Blédjui urbain, l’adjoint au chef du village, Kakou Jean Marc le trésorier et Gbatcha Barthélémy. Tous ont insisté pour dire qu’ils veulent une rencontre de discussion avec l’Etat ou le président de la république lui-même et qu’ils souhaitent que tous se passe par la négociation afin de trouver une issue heureuse à ce différend qui les oppose.
Texte : SACRE Abel
Voix : Silvere BOSSIEI
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