Editorial du 30 septembre 2024 : mort d’Hassan Nasrallah, désolation dans le monde chiite

Editorial du 30 septembre 2024 : mort d’Hassan Nasrallah, désolation dans le monde chiite
Un documentaire de Agence Presse Radio
L'armée israélienne a annoncé samedi 28 septembre 2024 avoir éliminé le numéro 1 du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Une nouvelle qui désole le monde musulman chiite.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
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30 Septembre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
L'armée israélienne a annoncé samedi 28 septembre 2024 avoir éliminé le numéro 1 du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Une nouvelle qui désole le monde musulman chiite.
Nasrallah était le chef du Hezbollah, un parti politique islamiste chiite soutenu par l'Iran et un groupe paramilitaire au Liban, depuis 1992. De par son étymologie, « Hezbollah » signifie « Parti de Dieu". Il y a donc à comprendre que tuer le leader et guide du parti de Dieu puisse émouvoir à plus d’un titre les partisans de ce mouvement.
Considéré comme un séisme au Moyen-Orient, la mort d’Hassan Nasrallah pourrait occasionner de graves répercussions en Israël et dans le monde. Mais comment le demi-dieu du Liban, l’homme le plus surveillé qui était terré depuis des années a été tué ?
Raphaël Jerusalmy, ancien officier du renseignement militaire israélien
En parle
Selon plusieurs sources, le chef des chiites aurait été tué dans une frappe israélienne. Ce qui constituerait un échec diplomatique pour les Etats-Unis d’Amérique qui jouaient officiellement la carte de l’apaisement entre Israël et ses voisins arabes dont le Liban et la Palestine.
Ce serait peu de dire qu’avec la mort de d’Hassan Nasrallah, le Moyen-Orient plonge dans l’inconnu.
Comme commentaire, le président américain Joe Biden pense que l’assassinat de Hassan Nasrallah est "une mesure de justice". Toutefois, ce dernier continue à demander un "cessez-le-feu" au Liban.
Dans le même temps, certains responsables américains craignent une recrudescence de violence, une guerre plus large qui pourrait engloutir la région.
"Pour Washington, il s’agit d’une humiliation diplomatique et d’une démonstration de son incapacité, ou de son refus, de contrôler son allié gênant".
Les relations entre Israël et ses voisins arabes que sont le Liban, la Syrie, la Jordanie et l'Egypte pourraient s’endurcir avec la disparition de Hassan Nasrallah.
Texte : SACRE Abel
Voix : Silvere BOSSIEI
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