Le vendredi 20 juin 2025 marque la célébration de la Journée mondiale des réfugiés, instaurée par les Nations Unies en 2001. Cette année, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) place l’événement sous le signe de la « Solidarité avec les réfugiés », un thème qui appelle à des actions concrètes plutôt qu’à de simples déclarations.

Chaque année, la Journée mondiale des réfugiés offre un moment crucial pour saluer la force, le courage et la détermination de millions de personnes contraintes de fuir leur pays d’origine en raison de conflits, de persécutions ou de violations des droits humains. En 2025, cette journée revêt une signification particulière, alors que le monde est confronté à un nombre record de déplacements forcés et à une pression croissante sur les systèmes d’aide humanitaire.

Le thème de cette année se veut un appel fort à dépasser les simples déclarations de soutien. Il s’agit de transformer l’empathie en actions concrètes, de reconnaître les réfugiés non pas comme des victimes passives, mais comme des personnes en quête d’opportunités, aspirant à reconstruire leur vie, à contribuer à leur communauté d’accueil et vivre dans la dignité.

Les organisations humanitaires et les défenseurs des droits humains rappellent que « Les réfugiés ne demandent pas la charité, mais une chance ». Dans ce contexte, la Journée mondiale des réfugiés devient un espace de témoignage et de plaidoyer. Elle met en lumière les histoires individuelles souvent oubliées dans les chiffres, et souligne la nécessité de solutions durables, humaines et inclusives aux crises de déplacement.

Loin des discours alarmistes, les réfugiés enrichissent les sociétés qui les accueillent. Ils apportent compétences, culture, innovation et une volonté farouche de participer activement à la vie collective. Accueillir les réfugiés, c’est renforcer les liens sociaux, favoriser la diversité et bâtir des communautés plus résilientes.

Qu’il s’agisse de politiques publiques plus justes, d’initiatives citoyennes ou du partage des voix et des récits des réfugiés eux-mêmes, chacun peut contribuer à faire évoluer les regards et les actions.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Massi GANHOUE