Niger : la CEDEAO ordonne l’« activation immédiate » de sa force d’intervention

Niger : la CEDEAO ordonne l’« activation immédiate » de sa force d’intervention

Niger : la CEDEAO ordonne l’« activation immédiate » de sa force d’intervention

Un documentaire de Agence Presse Radio


Jeudi 10 août 2023, un second sommet des chefs de l’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu à Abuja,

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11 Août 2023


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Jeudi 10 août 2023, un second sommet des chefs de l’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu à Abuja, au Nigeria. Objectif, plancher sur la situation qui prévaut au Niger.

À l’issue de son sommet, l’organisation a ordonné « l’activation immédiate » de sa force d’intervention en vue de « restaurer l’ordre constitutionnel ». Écoutons Omar Touray, président de la commission de la CEDEAO, qui lisait le communiqué final

A la suite de cette conclusion, l’institution sous régionale a laissé une porte ouverte au règlement de la crise par des moyens pacifiques. Le président ivoirien présent à cette réunion s’est voulu plus explicite sur l’intervention à venir, son pays fournira « un bataillon de 850 à 1100 hommes », en ajoutant « les putschistes peuvent décider de partir dès demain matin et il n’y aura pas d’intervention militaire, tout dépend d’eux », a-t-il martelé, en précisant : « Nous sommes déterminés à réinstaller le président Bazoum dans ses fonctions. »

Quant à la France, non membre de la CEDEAO, elle dit apporté son plein soutien à l’ensemble des conclusions de la CEDEAO.

  Le président du Nigeria, Bola Tinubu, par ailleurs à la tête de la CEDEAO a souligné qu’aucune option n’avait été écartée pour assurer un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Niger, notamment l’usage, en dernier recours, de la force.

Tous les pays d’Afrique de l’Ouest ne sont pas hostiles au nouveau pouvoir nigérien : le Mali et le Burkina Faso voisins, eux aussi dirigés par des militaires, affichent leur solidarité à Niamey. Ils ont même affirmé que si le pays était attaqué par la CEDEAO, ce serait « une déclaration de guerre » pour eux.

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHOURI