Niger : les militaires veulent trois ans de transition, la CEDEAO s’y oppose

Niger : les militaires veulent trois ans de transition, la CEDEAO s’y oppose
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le 26 août prochain, cela fera exactement un mois que le président du Niger Mohamed Bazoum a été renversé par le général Abdourahamane Tiana.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
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22 Août 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le 26 août prochain, cela fera exactement un mois que le président du Niger Mohamed Bazoum a été renversé par le général Abdourahamane Tiana.
Samedi 19 août 2023, le général Abdourahamane Tiani, chef des putschistes, a proposé une transition de « trois ans » maximum avant de rendre le pouvoir aux civils.
A cette annonce, la réaction de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne s’est pas faite attendre. « Une période de transition de trois ans est inacceptable », a affirmé Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO. « Nous voulons que l’ordre constitutionnel soit restauré le plus rapidement possible », a-t-il lancé.
Si l’organisation ouest-africaine explore la voie diplomatique pour atteindre cet objectif, elle agite toujours la menace de l’usage de la force. Vendredi 18 août, après une réunion de ses chefs d’état-major à Accra au Ghana, M. Musah avait indiqué que « le jour de l’intervention » était fixé, tout comme « les objectifs stratégiques, l’équipement nécessaire et l’engagement des Etats membres ». Là-dessus, le général Tiani ne s’est pas tu, bien au contraire, il a répliqué
La possibilité d’un affrontement n’est donc pas à écarter selon les parties opposées dans cette crise nigérienne, qui vole la star en Afrique, à la crise ukrainienne.
Texte : SACRE Abel
Voix : Clara TOHOURI
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