Présidentielle 2024 au Sénégal/ Ousmane Sonko déclare : « Si Macky SALL ne recule pas, soit il nous tue, soit nous le tuons »

Présidentielle 2024 au Sénégal/ Ousmane Sonko déclare : « Si Macky SALL ne recule pas, soit il nous tue, soit nous le tuons »
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le 24 février 2024, les Sénégalais seront dans les urnes pour élire celui qui devra présider à la destinée du Sénégal en tant que président de la république. En lice, quatre candidats déclarés plus le président sortant Macky Sall.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
24 Janvier 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le 24 février 2024, les Sénégalais seront dans les urnes pour élire celui qui devra présider à la destinée du Sénégal en tant que président de la république. En lice, quatre candidats déclarés plus le président sortant Macky Sall.
Ce sont Macky Sall le président sortant, Issa Sall ‘’le conservateur’’, Ousmane Sonko ‘’la figure montante de l’opposition’’, Idrissa Seck ‘’le persévérant’’ et Madické Niang le ‘’dissident’’ sont les cinq parmi qui les Sénégalais devront choisir le président en février 2024.
Mais l’opposition conduite par Ousmane Sonko pense que la loi suprême du Sénégal ne permet pas à Macky Sall qui a déjà fait deux mandats à la tête du pays, de se représenter.
Dimanche 22 janvier 2023 à Keur Massar (46ème département du Sénégal, situé à l'entrée de la presqu'île du Cap-Vert, à l'est de Dakar) où des centaines de milliers de personnes ont répondu à son méga meeting, Ousmane Sonko a haussé le ton : « Je suis allé me recueillir auprès de la tombe de mon père à Ziguinchor. Après suis allé pour demander à ma mère de prier pour moi. Je vous annonce que j'ai fait mon testament. Si Macky SALL ne recule pas, soit il nous tue, soit nous le tuons ».
Ousmane Sonko a invité ses militants à se mobiliser et se tenir prêt pour la résistance. Ce meeting aux relents d’une démonstration de force à l’endroit du régime actuel, a vu la participation de nombreux militants des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) venus de contrées diverses.
Ousmane Sonko et l’opposition au Sénégal fondent leur conviction sur la révision constitutionnelle approuvée en 2016 qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels.
Du côté de L'Alliance pour la République, le camp présidentiel, on pense que cette révision de 2016 met le compteur à zéro pour tout mandat précédent ce réaménagement constitutionnel.
Texte : SACRE Abel
Voix : Charles KOUAKOU
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