Présidentielle Sénégal : le cas Ousmane Sonko porté devant la Cour de justice de la CEDEAO

Présidentielle Sénégal : le cas Ousmane Sonko porté devant la Cour de justice de la CEDEAO
Un documentaire de Agence Presse Radio
Le 17 novembre 2023, la Cour de justice de la CEDEAO devra statuer sur la cas Ousmane Sonko, quant à sa participation ou non à la présidentielle de 2024 au Sénégal.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
09 Novembre 2023
Réalisation
Agence Presse Radio
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Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Le 17 novembre 2023, la Cour de justice de la CEDEAO devra statuer sur la cas Ousmane Sonko, quant à sa participation ou non à la présidentielle de 2024 au Sénégal.
Les avocats de Sonko, personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’Etat sénégalais, ont saisi la Cour de justice de la CEDEAO. Ils lui demandent entre autres d’ordonner la réintégration de monsieur Sonko sur les listes électorales après sa radiation à la suite d’une condamnation dans une affaire de mœurs.
Bien qu’un juge de Ziguinchor (sud) a annulé le 12 octobre cette radiation, qui empêche M. Sonko d’être candidat au scrutin du 25 février 2024, le ministère de l’intérieur a refusé jusqu’alors de délivrer à M. Sonko les fiches officielles qui lui permettraient de recueillir ses parrainages, une étape nécessaire au dépôt de candidature.
Le ministère argue du caractère non définitif de la décision du juge, frappée de recours de l’Etat. Jusqu’au 17 novembre 2023, la Cour suprême doit examiner ce recours.
La Commission électorale nationale autonome (CENA), un organe chargé de la supervision du processus électoral, a pourtant demandé le 31 octobre à la Direction générale des élections (DGE), qui dépend du ministère de l’intérieur, de rétablir M. Sonko sur les listes et de lui délivrer les fichiers de parrainages. La DGE lui a le même jour opposé une fin de non-recevoir.
A la lumière de ces faits, on se demande si Ousmane Sonko est un paria au Sénégal ? car si même la cour africaine faisait injonction au gouvernement sénégalais de l’introduire à la liste électorale, rien ne dit que ça se fera.
« Wait and see! » dixit Sir Herbert Asquith.
Texte : SACRE Abel
Voix : Albain ADE
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