Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a prêté serment mardi 02 avril 2024, succédant à Macky Sall pour un mandat de cinq ans.

Devant plusieurs chefs d'État, dont le Nigérian Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Gambien Adama Barrow, le Guinéen Mamadi Doumbouya et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, Le vice-président ivoirien Tiémoko Meyliet Koné, le Premier ministre rwandais Edouard Ngirente et le président de l'organe tenant lieu de Parlement au Mali, Malick Diaw, le cinquième président du Sénégal a prêté serment en ces termes

Cette alternance par les urnes, (la troisième dans l'histoire du Sénégal), marque la fin d'un bras de fer de trois ans entre Macky Sall et le duo Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Lors de cette prestation de serment, le nouvel homme du Sénégal est apparu avec à ses côtés, ses deux épouses, ses deux Premières Dames Marie Khone et Absa. Ce qui a choqué les esprits trop occidentalisés, habitué à une seule femme aux côté du président de la république. Mais là, le nouveau président du Sénégal rompt avec ce mimétisme franco-occidental. Il assume ses deux femmes comme la constitution de son pays, à caractère islamique le permet.

« C’est une consécration de la tradition de la polygamie au sommet de l’État avec une situation qui va coller à la réalité sénégalaise », estime le sociologue Djiby Diakhaté, avant d’ajouter « Diomaye Faye a lancé un signal fort pour que les autres hommes assument également leur polygamie, et pour qu’ils fassent preuve de transparence comme lui ».

Texte : SACRE Abel

Voix : Clara TOHURI