« La foi déplace les montagnes », insinue la Bible. Ça, Ousmane Songo peut l’approprier. Car sorti de la compétition présidentielle pour avoir été reconnu coupable « de corruption de la jeunesse » jeudi 1er juin 2023, et arrêté vendredi 28 juillet 2023, il est réintégré sur la liste électoral le jeudi 12 octobre 2023 par le tribunal d’instance de Ziguinchor, lui rouvrant la voie à sa candidature à la présidentielle de 2024.

Voici ce qu’on peut appeler une véritable saga politico-judiciaire autour de l'opposant sénégalais. Car un obstacle de taille a été levé pour Ousmane Sonko.  Quand on sait que cette radiation empêchait l'opposant d'être candidat à la présidentielle de 2024, on peut affirmer que sa foi a déplacé la montagne de difficultés sur le chemin de sa candidature.

Ecoutons El Malick N’Diaye, le porte-parole de son parti le Pastef

Déclaré coupable le 1er juin 2023 de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme, Sonko avait refusé de se présenter au procès qu'il dénonçait comme un complot pour l'écarter de l'élection, il a été condamné par contumace.

C’est en fin juillet 2023 qu’il a été écroué sous d'autres chefs d'inculpation, dont appel à l'insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l'État.

La fin d’une chose vaut mieux que son commencement dit l’adage populaire. La fin de la saga politico-judiciaire semble sourire à Ousmane Sonko.

Texte : SACRE Abel 

Voix : Reine KOUAKOU