Depuis le vendredi 28 juillet 2023, le chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko ne jouit plus de ses droits civils de liberté, car arrêté et mis sous mandat de dépôt pour divers chefs de délits et crimes.

Du coup, le leader du parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF) est exclu de la présidentielle de février 2024 et la dissolution du PASTEF.

Et pourtant…

Jeudi 12 octobre 2023, le juge du tribunal administratif de Ziguinchor (dans le sud du pays) a annulé la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales et ordonné sa réintégration sur ces listes. Mais sous appel de l’Etat sénégalais, la Cour suprême a cassé cette décision, estimant que ce juge avait commis une erreur de droit dans son jugement.

Pa Hamed Ndiaye, un des partisans de l’opposant s’insurge contre cette « exclusion »

Mais Saïd Lafirou, un des avocats de Sonko reste optimiste quant à la réinscription de son client sur la liste électorale

Même si la candidature de Sonko est légitime pour certains, d’autres, comme Mamadou Aliou Baldé, estiment en revanche qu'il faut faire confiance aux juges : « Il faut qu'on fasse confiance aux juges. Nous ne sommes pas des juges. C'est à eux de trancher et on doit suivre leurs décisions. Mais tout doit se faire dans le respect de l'intérêt général », a-t-il précisé.

 Dans le camp de Sonko, on joue la carte de la prudence. Pour cela, Bassirou Diomaye Faye est le plan B au cas où le candidat providentiel Sonko reste derrière les barreaux et incapable de porter la voix des siens.

Tout reste à jouer et les regards sont tournés sur la Cour Suprême…

Texte : SACRE Abel

Voix : Reine KOUAKOU