Depuis la déclaration de l'état d'urgence par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le 14 août 2024, les cas de la nouvelle souche du virus Mpox ont plus que doublé chez les enfants en République démocratique du Congo (RDC) et au Burundi. 

Cette souche, du clade 1b, se révèle particulièrement agressive et se propage rapidement, avertit l'Organisation non gouvernementale (ONG) Save The Children, le 12 novembre 2024. Les enfants des deux pays sont les plus touchés et se retrouvent confrontés à des risques sanitaires graves, exacerbés par la faim, les déplacements massifs de populations et le manque d'infrastructures de santé adaptées.

Au 3 novembre 2024, le nombre de cas suspectés chez les enfants en République démocratique du Congo a augmenté de plus de 130 %, passant de quelque 11 300 à 25 600 cas. Au Burundi, ce chiffre est passé de 89 à environ 1 100 cas depuis que l’OMS a déclaré l'épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale.

Le risque global pour les populations de ces deux pays demeure extrêmement élevé, surtout pour les enfants, qui sont près de quatre fois plus susceptibles de succomber à cette nouvelle souche de variole que les adultes. 

Les enfants malnutris, vivant dans des zones où l'assainissement est insuffisant et les soins de santé limités, sont particulièrement vulnérables. L'absence d'accès aux tests, aux traitements et aux vaccins accroît encore les risques de transmission et de mortalité.

Texte et voix : Silvere BOSSIEI