Incendie au marché mosquée d’Adjamé : des milliers de commerçants en larmes.
La matinée du jeudi 15 mai 2025 restera gravée dans la mémoire collective comme l’une des plus sombres pour les commerçants d’Adjamé
La matinée du jeudi 15 mai 2025 restera gravée dans la mémoire collective comme l’une des plus sombres pour les commerçants d’Adjamé. Un violent incendie s’est déclaré au marché mosquée, en plein cœur de cette commune populaire d’Abidjan, vers 05 heure du matin ravageant des centaines de stands et réduisant à néant les efforts de milliers de commerçants.
Les flammes, dont l’origine reste encore inconnue, se sont propagées à une vitesse fulgurante, emportant sur leur passage marchandises, équipements et espoirs de toute une vie. Par miracle, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Mais les dégâts matériels sont colossaux, plongeant les commerçants dans une profonde détresse.
Nogota Meité, commerçante depuis plus de 15 ans au marché mosquée, fait partie des nombreuses victimes de ce drame. Le regard vide, debout devant les décombres de son étal, elle raconte avec émotion la brutalité de la perte
On l’écoute
Sur les lieux, le spectacle est apocalyptique : des cendres encore fumantes, des tôles calcinées, des commerçants effondrés. Mais dans ce chaos, certains n’ont pas hésité à se jeter dans la mêlée pour prêter main forte.
Mamadou Diakité, secouriste volontaire, a été parmi les premiers à intervenir aux côtés des sinistrés.
Ecoutons son témoignage
L’incendie a rapidement mobilisé les secours. Le Commandant Dago Tekry des sapeurs-pompiers militaires, en charge de l’opération, détaille l’intervention.
À Adjamé, la journée du 15 mai 2025 restera à jamais gravée dans les mémoires, comme une journée noire faite de cendres, de pertes, mais aussi de courage et de solidarité.
Ce drame survient quelques jours après l'incendie du marché de Duékoué, survenu dans la nuit du 10 au 11 mai 2025, causant d'importants dégâts matériels.
Ces sinistres répétés soulignent l'urgence de renforcer les mesures de prévention pour protéger ces centres névralgiques de l'économie ivoirienne.
Texte et récit : Silvere BOSSIEI
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