Sport/ Football : Madagascar défie le Maroc pour le titre du CHAN 2025
Le football africain s'apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire à l’occasion du Championnat
Le football africain s'apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire à l’occasion du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2025). Ce samedi 30 août 2025, le Moi International sports centre de Nairobi s'illuminera pour un duel qui promet de rester gravé dans les mémoires.
D'un côté, le Maroc, géant du continent, en quête d'une troisième couronne. De l'autre, Madagascar, l'outsider magnifique, qui a transformé son rêve en réalité. L'affiche est inédite, le contraste est fascinant, et l'enjeu immense.
Il y a encore quelques semaines, peu d'observateurs auraient misé sur les Bareas. Pourtant, pas à pas, match après match, ils ont déjoué tous les pronostics. Leur parcours est un véritable conte de fées, une épopée marquée par le courage et une soif de victoire qui a transcendé leurs limites.
Pour leur toute première participation, ils sont à 90 minutes de décrocher leur étoile. C'est l'histoire d'une nation qui s'unit derrière son équipe, prête à vibrer au rythme des exploits de ses héros. Le trophée est à portée de main, et l'appétit des Malgaches est insatiable.
En face, le Maroc représente l'expérience et la puissance. Les Lions de l'Atlas, vainqueurs des éditions 2018 et 2020, ne sont pas étrangers aux sommets. Après une demi-finale maîtrisée contre le Sénégal, ils se présentent en favoris, forts de leur palmarès et d'une confiance à toute épreuve. Mais dans une finale, tout peut arriver. L'insouciance des Bareas pourrait-elle déstabiliser le rouleau compresseur marocain ? C'est la question que tout le monde se pose.
Le choc des styles est total. D'un côté, l'audace et la surprise. De l'autre, le savoir-faire et la maîtrise. Qui parviendra à prendre l'ascendant ? Une chose est sûre : cette finale va déborder d'émotions.
En prélude à cette grande explication, le stade national Mandela de Kampala accueillera le match pour la troisième place ce vendredi, entre le Sénégal et le Soudan.
Texte et récit : Silvere Bossiei
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