A Johannesburg, la capitale économique de l’Afrique du Sud, des militants se sont rassemblés mercredi 19 novembre 2025 pour interpeller les dirigeants mondiaux à l’approche du Sommet du G20, prévu samedi 22 et dimanche 23 novembre. L’événement réunira des responsables politiques de plus de quarante pays ainsi que des représentants d’organisations internationales telles que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), l’Organisation des Nations unies (ONU), ou encore l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Pour les activistes, ce rendez-vous constitue une occasion cruciale de faire entendre leurs revendications.

Le pays hôte souhaite placer au cœur des discussions, les préoccupations des nations les plus vulnérables, notamment face à l’aggravation des catastrophes climatiques. Les manifestants dénoncent quant à eux l’injustice qui frappe les populations pauvres, prises en tenaille entre l’urgence écologique et le poids d’une dette écrasante. 

Sekoetlane Phamodi, directeur du New Economy Hub au sein de l’African Climate Foundation, a affirmé que les populations du monde entier se lèvent contre la mainmise des élites économiques, soutenues selon lui par les grandes puissances mondiales. Il appelle les dirigeants à agir avec détermination et transparence afin de garantir une véritable protection.

On l’écoute

Selon les données de l’ONU, en 2024, près de 3,3 milliards de personnes vivaient dans des pays où les dépenses liées aux intérêts de la dette dépassaient les budgets de la santé ou de l’éducation. Ce chiffre pourrait atteindre 3,4 milliards en 2025, illustrant l’ampleur du fardeau qui pèse sur ces nations.

Texte : La plume de la Bagoué

Récit : Marie-Paule N’GUESSAN