Actualité africaine : Les pays de l’Alliance du Sahel annoncent la création d’une « force conjointe » anti djihadiste

Actualité africaine : Les pays de l’Alliance du Sahel annoncent la création d’une « force conjointe » anti djihadiste

Actualité africaine : Les pays de l’Alliance du Sahel annoncent la création d’une « force conjointe » anti djihadiste

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l’Alliance des pays du sahel (AES) mettent sur pieds une force commune de maintien de la paix en vue de lutter contre le terrorisme.

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07 Mars 2024


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Le Mali, le Burkina Faso et le Niger qui forment l’Alliance des pays du sahel (AES) mettent sur pieds une force commune de maintien de la paix en vue de lutter contre le terrorisme.

L’annonce a été faite par Moussa Salaoua Barmou, chef d'État-major nigérien lors de la réunion des chefs d’Etats Major de ses trois pays tenue le 06 mars 2024 à Niamey capitale du Niger.

 

Le but ultime de cette force, dit-il, ramener la stabilité et la sécurité dans le Sahel, obtenir leur indépendance véritable et cela sur tous les plans. 

Conscients de tous les défis auxquels ils sont confrontés, cette force commune interviendra non seulement contre le djihadiste mais aussi en cas d’agression d’un Etat membre de l’alliance.

A la tête au pouvoir suite à des coups d’Etats, l’organisation sous régionale la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) leur avait imposé de lourdes sanctions et à même menacer de recourir à la force pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger après le coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum au Niger.

Le 28 janvier 2024, les chefs militaires nigériens, burkinabés et maliens ont donc décidé avec effet immédiat de retirer leurs pays de la CEDEAO. Pour eux, cette organisation ne répondait plus à leurs attentes, elle ne s’impliquait pas dans les attaques terroristes qui existent dans leurs pays mais était prête à leur infliger des sanctions. 

Quand bien même certaines sanctions ont été levées, ces trois pays ne comptent pas rebrousser chemin, ils sont déterminés à se concentrer sur leur avancée. 

Soulignons-le, selon le rapport de l’indice 2023 du terrorisme mondial, le Burkina Faso est le premier pays du continent et le 2eme pays au monde le plus touché. La région du Sahel est désormais l’épicentre du terrorisme avec plus de victimes dont plus de 2000% au cours des quinze années.

Texte : Anne Esther PETEY

Voix : Silvere BOSSIEI