Cohabitation Armée Française-Armée Ivoirienne à l’ex 43e BIMA : Un Défi d'Adaptation et de Collaboration

Cohabitation Armée Française-Armée Ivoirienne à l’ex 43e BIMA : Un Défi d'Adaptation et de Collaboration

Cohabitation Armée Française-Armée Ivoirienne à l’ex 43e BIMA : Un Défi d'Adaptation et de Collaboration

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​​​​​​​La rétrocession du camp général Ouattara Thomas D’Aquin ex 43e Bataillon d'infanterie de marine (43e BIMA)

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21 Février 2025


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La rétrocession du camp général Ouattara Thomas D’Aquin ex 43e Bataillon d'infanterie de marine (43e BIMA) à Côte d'Ivoire, après des années sous administration française, marque un tournant dans la coopération militaire entre la France et la Côte d’Ivoire.

Cette rétrocession, officialisée en 2024, devra conduire à une cohabitation entre les armées françaises avec quatre-vingt éléments et ivoirienne au sein du désormais camp militaire général Ouattara Thomas D’aquin.

 Cependant, cette collaboration devra surmonter plusieurs défis, notamment les différences culturelles et opérationnelles entre les forces armées des deux nations.

L'armée française, plus rigide et structurée selon un modèle occidental, contraste avec l'armée ivoirienne, marquée par des pratiques plus locales et un matériel moins moderne. Cette disparité nécessite une adaptation des protocoles de communication et des pratiques de formation.

Des exercices militaires conjoints et des échanges réguliers de savoir-faire permettront de réduire les écarts et d’améliorer la coordination en cas de crise.

La gestion des ressources et du matériel sera également un enjeu majeur. Les équipements militaires différents des deux armées devront être compatibles, avec une logistique adaptée pour éviter les pannes et les retards. La mise en place de centres de maintenance communs pourrait faciliter la gestion des équipements.

La collaboration vise également à renforcer la sécurité régionale face aux menaces djihadistes.

La coopération entre la France et la Côte d'Ivoire, ainsi que leur travail avec les autres forces de la région, sera essentielle pour garantir la stabilité de l'Afrique de l'Ouest.

Cette cohabitation qui est censée être donc une opportunité stratégique pour renforcer la défense des deux nations et la stabilité régionale ne sera-t-elle pas un obstacle en raison des différences en termes de culture militaire, d’équipement et de pratiques ?

Texte et récit : Silvere BOSSIEI