Les présidents de Parlement des Etats membres de l’Union du fleuve Mano (UFM), notamment la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria, se sont réunis le dimanche 20 juillet 2025 à Monrovia, capitale libérienne, pour poser les bases d’un Parlement régional, dans une dynamique de paix, d’intégration et de développement sous régional.

Dans son adresse, Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a rendu hommage aux pères fondateurs de l’UFM, les présidents William Tolbert et Siaka Stevens, tout en soulignant l’actualité et la nécessité d’un cadre parlementaire renforcé.

On l’écoute

Cette rencontre d’envergure s’est déroulée en présence du président libérien Joseph Nyuma Boakai, conférant une portée politique forte aux échanges. La cérémonie d’ouverture a été marquée par les hymnes nationaux, des discours institutionnels et les interventions des représentants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), de l’Organisation des Nations unies (ONU) et du corps diplomatique.

Le projet de Parlement régional, proposé en mars 2025 par le président de la Chambre basse du Parlement ivoirien lors de la visite de son homologue libérien à Abidjan, prend donc forme avec l’adoption du protocole fondateur et de la déclaration de Monrovia.

Ecoutons à ce propos, Dansa Kourouma, président du Conseil national de la transition en Guinée et Adama Bictogo

Pour Adama Bictogo, cette initiative qui s’inscrit dans une volonté politique partagée les chefs d’Etat, Alassane Ouattara, Joseph Boakai, Julius Maada Bio et Mamady Doumbouya, de renforcer les liens entre les peuples de la sous-région, répond à une aspiration profonde des populations à plus de transparence, de proximité et d’efficacité institutionnelle.

Les Parlements de l’UFM deviennent ainsi des piliers de la coopération régionale, appelés à travailler de concert avec les exécutifs pour construire une sous-région stable, unie et prospère.

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Récit : Massi de GANHOUE