Immigration : la Pologne souhaite suspendre temporairement le droit d’asile

Immigration : la Pologne souhaite suspendre temporairement le droit d’asile

Immigration : la Pologne souhaite suspendre temporairement le droit d’asile

Un documentaire de Agence Presse Radio


Le Premier ministre polonais Donald Tusk a fait savoir le samedi 12 octobre 2024

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16 Octobre 2024


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Le Premier ministre polonais Donald Tusk a fait savoir le samedi 12 octobre 2024, qu’il souhaite suspendre momentanément le droit d’asile aux migrants qui entrent illégalement en Pologne.

Bruxelles rappelle que tous les pays membres de l'Union européenne (UE) doivent respecter les conventions internationales et donc la Convention de Genève, qui définit les modalités selon lesquelles un Etat doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces personnes.

Depuis l’année 2021, la Pologne est préoccupée par la question d’immigration, accentuée par l’arrivée d’une vague de migrants en provenance du pays voisin, la Biélorussie.

Donald Tusk accuse la Biélorussie d’être responsable du flux migratoire sur le territoire polonais dans le but de bouleverser l’Union européenne.

Au cours d’un meeting de sa coalition civique, le chef du gouvernement polonais a affirmé que son pays mènera une lutte impitoyable contre l’immigration clandestines afin d’assurer la sécurité des Polonais.

Pour ce faire, le chef du gouvernement polonais a demandé l’approbation de l’UE. La commission européenne a déclaré, via une porte-parole, être ‘’en contact’’ avec Varsovie sur le sujet.

Le Premier ministre polonais s’est défendu sur X, à travers l’exemple en Finlande, qui a introduit en mai 2024 d’une demande de suspension temporaire des demandes d’asile.

Il a affirmé que le droit à l’asile est utilisé pour instrumentaliser dans la guerre avec la Biélorussie et n’a rien à voir avec les droits de l’homme.

Notons que, pour suspendre le droit d’asile, la Pologne, membre de la Convention de Genève du 28 juillet 1951, devra se retirer de ladite convention. En tant que signataire, elle ne peut pas refouler un demandeur avant d’étudier sa demande. Elle ne peut pas non plus refuser l’entrée sur son territoire à une personne souhaitant demander l’asile si la vie de cette dernière est en danger.

 

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Voix : Silvere BOSSIEI