Immigration/Traversées de la Manche : les autorités françaises ouvrent un vaste procès contre le réseau des passeurs

Immigration/Traversées de la Manche : les autorités françaises ouvrent un vaste procès contre le réseau des passeurs

Immigration/Traversées de la Manche : les autorités françaises ouvrent un vaste procès contre le réseau des passeurs

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Un procès d'une vingtaine de membres du réseau des passeurs de migrants clandestins s'est ouvert le lundi 30 septembre 2024

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02 Octobre 2024


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Un procès d'une vingtaine de membres du réseau des passeurs de migrants clandestins s'est ouvert le lundi 30 septembre 2024, à Lille, dans le nord de la France.

Les passeurs interpellés de plusieurs pays européens sont soupçonnés   d'avoir fait passer des migrants de la France vers le Royaume-Uni en traversant la Manche.

Selon le quotidien régional français, ‘’La voix du nord’’, 22 Irako-Kurdes devaient comparaître à partir du lundi 30 septembre au tribunal de Lille pour trafic de migrants mais la moitié seulement des prévenus se sont présentés devant la justice.

 

Il est reproché aux prévenus d’appartenir à un réseau de trafiquants qui faisait passer les migrants clandestins des côtes du nord de la France vers le Royaume-Uni entre 2020 et 2022, dont la plupart ont été interpellées en juillet 2022 en France, aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne.

L’un des trafiquants arrêtés dès 2021, était selon les relevés téléphoniques, à la tête du réseau et continuait de le diriger depuis la prison de Tours en France, où il avait été placé en détention provisoire.

L’enquête a démontré que ce réseau de passeurs est une mafia bien organisée; une branche basée en Allemagne était chargée de fournir les canots nécessaires à la traversée de la Manche et une autre aux Pays-Bas s’occupait de l’approvisionnement en matériel de navigation tel que des gilets de sauvetage.

Selon les enquêteurs, en France tout comme dans les autres pays concernés par ce phénomène, les passeurs se chargeaient de conduire des migrants vers les plages et de les monter dans les embarcations en nombre surchargé, pour un montant de 100 000 euros pour la traversée de 50 migrants.

Le procès des accusés est prévu se poursuivre jusqu’au 11 octobre 2024 ; ils risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme.

 

Texte : Mina Tiéporogadana DEMBELE

Voix : Marie-Paule N’GUESSAN