JO Paris 2024 : Le programme antidopage suspend 2 athlètes africains pour dopage

JO Paris 2024 : Le programme antidopage suspend 2 athlètes africains pour dopage
Un documentaire de Agence Presse Radio
Entre juillet-août 2024, ce sont 6 130 échantillons qui ont été prélevés pendant la période des Jeux, sur 4 150 athlètes différents selon l'Agence internationale de contrôle lors de sa réunion de bilan de son programme olympique.
Un documentaire de
Agence Presse Radio
Mise en ligne
20 Septembre 2024
Réalisation
Agence Presse Radio
Mise en onde & mix
Agence Presse Radio
Illustration
Agence Presse Radio
Production
Agence Presse Radio
Entre juillet-août 2024, ce sont 6 130 échantillons qui ont été prélevés pendant la période des Jeux, sur 4 150 athlètes différents selon l'Agence internationale de contrôle lors de sa réunion de bilan de son programme olympique.
Au terme de ce contrôle, cinq (5) athlètes ont été arrêtés par le programme antidopage des Jeux olympiques de Paris après avoir remarqué 40 violations des règles parmi les athlètes qui devaient participer aux Jeux, a annoncé jeudi 19 septembre 2024, l'agence chargée de l'opération.
Il s'agissait d'échantillons d'urine, de sang et de taches de sang séché.
Les nations les plus testées sont celles qui ont envoyé les plus grandes équipes à Paris : les États-Unis, la France, la Chine, l'Australie et la Grande-Bretagne.
L’on dénombre près de 39 % des athlètes représentant "une augmentation de 4 % par rapport à Tokyo 2020 et de 10 % par rapport à Rio 2016", d'après l'Agence de contrôles internationale (ITA).
Près de 90 % des athlètes qui ont pris part à la compétition ont été contrôlés au moins une fois avant l'ouverture des Jeux d'été de Paris à expliquer l'agence.
Dans son bilan de fin des JO, l'ITA fait état de plus de 40 violations des règles antidopage découlant des activités de contrôle mises en œuvre au nom de ses partenaires avant les Jeux et concernant des athlètes susceptibles d'y participer.
Parmis les cinq tests positifs effectués à Paris on note deux cas de judo et un cas d'athlétisme, de sports aquatiques et de boxe. Les substances en cause étaient des stéroïdes anabolisants et un diurétique.
Les athlètes, originaires d'Afghanistan, de Bolivie, du Congo, d'Irak et du Nigeria, ont été retirés avant leur épreuve ou ont vu leurs résultats annulés. Les affaires disciplinaires font maintenant l'objet de poursuites, généralement par l'organe directeur de leur sport.
L'ITA a été créée par le Comité international olympique en 2016 pour apporter plus d'indépendance à la lutte mondiale contre le dopage et gérer les programmes de contrôle au nom des organismes sportifs.
Texte et voix : Silvère BOSSIEI
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